L’économie française est basée sur les petites et moyennes entreprises. La création d’une société demeure relativement facile pour inciter tout le monde à entrer dans le secteur formel. Les démarches passent par quelques étapes, dont l’octroi du Kbis.
Se renseigner sur les démarches au centre des formalités des entreprises
Quel que soit le modèle d’affaires, la première chose à faire est de se renseigner au centre des formalités des entreprises ou CFE. Cette entité fait office de guide en ce qui concerne les démarches administratives. A une quinzaine de jours avant la date effective de la création, il faut donc se rendre sur le site du CFE. Les détails sur les étapes à suivre sont indiqués en ligne. L’entrepreneur doit parallèlement s’assurer que les dénominations, les procédés ou les marques qu’il décide sont toujours libres. Il doit se rapprocher de l’institut national de la propriété industrielle.
La rédaction du statut de l’entreprise
Après les formalités auprès du CFE, la prochaine étape de la création d’une entreprise consiste à rédiger les statuts. Cette tâche est à la portée de tout le monde, mais il serait préférable de la confier à un expert. Un avocat ou un comptable devrait s’en charger. Le procès-verbal donne la dénomination, la raison sociale, l’identité des dirigeants ainsi que divers autres détails concernant l’entreprise à créer. Les dispositions concernant le statut juridique et le capital sont à clarifier. Il faut des commissaires aux comptes. Cette phase se termine par le versement du capital auprès d’une banque. Cette somme est bloquée.
Les différents enregistrements et l’obtention du Kbis
La banque de l’entreprise nouvellement créée débloque le capital sur présentation d’un document comme le Kbis attestant l’existence de l’entreprise. Il s’agit du document qui atteste que l’entreprise existe juridiquement en tant que personne morale. Le compte est alors opérationnel. Les dirigeants peuvent enfin démarrer une activité. Ils devront faire une publication dans un journal sur la création de l’entreprise. A noter que l’argent ne fait que sortir pendant les premiers mois, voire les premières années de l’entreprise. Soyez ainsi persévérant, car c’est la phase de lancement qui est la plus délicate que la création de l’entreprise elle-même.